C'est l'histoire d'un doux rêveur épris d'amour et de vie. L’Histoire d'un chanteur culotté qui a bousculé des habitudes, cultivé le sens de l'accueil et celui de la fête, qui sait que le seul moyen sûr pour éviter l'usure, c'est d'ouvrir son cœur à toutes les cultures...

Natif de Tixeraïne, quartier populaire d’Alger et issu d’une lignée d’artistes musiciens kabyles, Takfarinas, comme tous les enfants sans le sou, fabrique sa première guitare avec un bidon d’huile de voiture, une planche de cageot et des câbles de frein de vélo.
Très tôt le jeune Takfarinas s'intéresse aux artistes de Chaâbi comme M'Hamed El Anka, Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem. Il possède une voix timbrée au registre large et impose une création et un style musical très personnel à plusieurs facettes.
Ses textes rendent hommage à la culture kabyle, mais s’en échappent quelquefois pour aller vers des appels engagés qui constituent sa signature. La sortie très attendue de l’album Lwaldine (Hymne aux parents) vient célébrer 30 années de carrière et un retour au Chaâbi de son enfance, ce genre musical forgé dans la Casbah d’Alger dans les années 40 par les kabyles, inspiré de la musique arabo-andalouse, irrigué de leurs racines rurales pour traduire leur quotidien, leurs sentiments, leurs valeurs et leur code de l’honneur.
En bref, un album mature qui reflète toute la richesse musicale et poétique de Takfarinas, en communion avec le peuple berbère.